PdM : Il est multiple. Le retour de mon entourage est assez positif. Mes collègues professionnels sont également séduits. Ils le sont d’autant plus que j’ai déjà créé et publié des scènes ayant référence à mon milieu professionnel : le télétravail avec un personnage me ressemblant en visio-conférence ; une réunion de service avec mes collègues créés en Playmobil ; mon chef de service…

D’un autre côté, j’ai également reçu, dans une moindre mesure, des critiques et des commentaires virtuellement ou physiquement : « Tu es trop âgé » ; « Une honte de mettre autant d’argent là-dedans » ; « Tu n’es pas l’auteur de tes photos »… Je ne prête aucune attention à ces remarques gratuites. J’ai conscience que de collectionner les Playmobil peut intriguer. Ils restent des jouets destinés aux enfants, même si les collections récentes sont davantage destinées, selon moi, à un public plus âgé. Ces retours sont heureusement assez rares.

En revanche, j’ai été confronté depuis que je suis sur Instagram à l’univers nébuleux des réseaux sociaux. Le fameux « follow for to follow » m’ennuie tout comme les dizaines de « Like » reçus depuis le même compte en 2 min uniquement pour que je m’abonne. Courir après le like et le nombre d’abonnés n’est pas mon objectif. Dans la même veine, je ne me considère pas comme un influenceur, alors qu’on me qualifie souvent comme cela. Il est vrai que dans mes débuts, je prenais sans m’en rendre compte cette direction jusqu’à une remarque d’un collectionneur pendant le confinement. Au détour d’une conversation succincte, il m’a demandé gratuitement mon âge pour qu’il puisse évaluer « l’âge de sa communauté ». J’ai trouvé que me résumer à une communauté de suiveurs était tellement réducteur, ridicule et éloigné de mes convictions que j’ai décidé, après cela, de me consacrer à mes publications et aux échanges avec de vrais passionnés, ce qui est mille fois plus enrichissant.

Une autre face négative de collectionner les Playmobil et de publier un contenu lié à ce passe-temps est d’être exclusivement résumé à ça. Fort heureusement, le Playmobil ne représente qu’une part très infime de mon temps libre. J’ai toujours eu besoin de varier mes passions, sans quoi je m’en lasserais très vite.I